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Docteur Youssouf Maïga Moussa
16 août 2015

Seini Ouamrou, la victoire est très proche

La récente sortie du chef de file de l’opposition Seini  Oumarou sur la radio et télévision Ténéré était véritablement opportune pour donner de la voix, de la confiance à tous les militants de l’ARDR. Aujourd’hui les militants ont fortement besoin de leaders existentiels ; qui doivent être là aussi longtemps que besoin sera. Il ne fallait pas donner la mauvaise impression aux militants que seule la société civile s’oppose et que l’opposition se « terre et s’enterre ». D’entrée de jeu le message est sans ambages : l’ARDR est prête pour les élections de 2016. Et en tant que chef de file de l’opposition et Président du MNSD : « Seini Oumarou est confiant », car l’ARDR se porte bien. Mieux, l’ARDR se revitalise vertigineusement, et enregistre des afflux de militants chaque jour. Mais le nec plus ultra de cette intervention a permis d’assener des vérités, des non dits sur les affaires politiques, sur la guricratie. Nous nous bornerons de commenter quelques idées du chef de l’opposition.

Concernant la tragédie de Karamga Seini Oumarou expose si bien que cette île n’avait pas été protégée dans les règles de l’art. Et la situation des déplacés dans l’île n’a pas été suffisamment préparée. Il démontre bien que la méthode a manqué chez les guristes. Mieux concernant leur pseudo lien avec la secte Boko Haram, le chef de file de l’opposition a récusé toute représentation malsaine tendant à identifier l’opposition à un allié de la secte Boko Haram. Seini Oumarou a tenu à souligner dans un langage limpide et très accessible, que ces terroristes ne sont pas dignes d’appartenir à notre religion eu égard à leur monstruosité. Par conséquent, l’opposition ne peut en aucun cautionner les actions meurtrières de la nébuleuse. Cette thèse est orchestrée et véhiculée par les acteurs du guri système qui ne voient en l’opposition et en leaders que des ennemis de la République. Relativement à cette secte terroriste et la lutte engagée par les autorités de la 7ème République pour la neutraliser, Seini Oumarou exprime son dépit de voir notre armée traitée aussi lamentablement par le guri système. Car depuis 2008, l’armée nigérienne est réputée être la meilleure de la sous région, et des rapports existent pour en attester. En bon patriote, Seini Oumarou réprouve également la manière dont le téléthon a été organisé pour soi-disant apporter un soutien financier aux FDS. Sous ce versant militaire, Seini Oumarou estime que le guri système a manqué de savoir faire. Pour preuve, la prime aux soldats est quasiment insultante pour des Nigériens qui exposent leur vie pour défendre la nation entière. Cette interview invite par ailleurs à reconsidérer la version politique de la tragédie de l’île de Karamga. C’est le ministre d’Etat M. Bazoum qui inconsciemment à crevé l’abcès car soutient-il sur RFI : « nous savons que notre élément était vulnérable». Donc, on doit déduire que le gurisme a commis une grosse gaffe, une erreur de stratégie : l’attentisme.

Aussi pour blackbouler toutes ces actions dégradantes et nuisibles à la République, Seini Oumarou exhorte tous les Nigériens à se faire enregistrer afin de pouvoir arrêter toutes les dérives du guri système. D’où sa conviction : si les élections se déroulent dans la transparence totale, le gurisme sera battu à plate couture par l’ARDR. La condition [Si] est utile à poser, car le Président du MNSD observe bien quelques ratés dès le depuis de ses recensements et convie par conséquent les autorités de la 7ème République à mettre les recenseurs dans de bonnes conditions de travail en vue de l’élaboration d’un bon fichier électoral.

Au total, cette interview a permis au président Seini Ouamrou de brosser un tableau encore sombre du guri système, qui laisse sourdre toutes leurs insuffisances et les solutions qui échouent à chaque situation depuis la méningite, jusqu’à la douloureuse question de Karamga. D’un mot, ce socialisme autoritaire et belliciste ne répugnera jamais à différer les conflits sociaux susceptibles de perturber la tranquillité publique. Comment dans ces conditions ne pas parler « d’hypertrophie de l’Etat » ? Plus exactement d’un « Etat fermé » qui se profile de plus en plus inquiètant. 

 

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