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Docteur Youssouf Maïga Moussa
4 juillet 2016

LE PEUPLE, un nom à changer !

Est-ce le fond permanent de la démocratie ? Est-ce véritablement le démos ? N’y a-t-il pas une pluralité de peuples (plurivocité) ? et si on voudrait synthétiser en partie bipolaire et parallèl : il existe un peuple de gauche et l’autre de droite. Gauche= Peuple socialiste, ou des Roses, et la droite= le Bloc/Copa des opposants et des résistants (société civile de droite). Au regard de ce tableau sociologico-politique, nous sommes en droit de nous inquiéter, et de changer de vocables. Le peuple au Niger, ne s’est pas décomposé, il s’est balkanisé, divisé en deux blocs antagonistes et cette situation pourrie l’atmosphère nationale, fait planer un spectre de « je t’aime moi non plus ». Nous sommes donc dans l’antithèse du peuple de la démocratie grecque, du peuple français de la révolution française, du peuple de Burkina Faso qui a dit « Non ! » au Dictateur Blaise Campaoré. Ceci pour dire qu’il n’y a à exactement parler de peuple au sens de Rousseau (le peuple en corps), il s’oppose toujours à toute forme d’asservissement, de totalitarisme. Or, depuis lurette on s’oppose au Niger, on subit un système.

Un pouvoir socialiste (fascisant) ainsi que nous le savons depuis Hannah Arendt, peut opérer la décomposition d’un peuple, pour qu’il n’y ait pas d’opposition, ou de lutte de classes. L’absence de lutte, de droit à l’opposition, est une fascisation de la démocratie. Le bouchon est tiré très fort quand un dirigeant élu démocratique s’autorise à avancer que la démocratie peut se passer d’opposition. De fait, ce qui demeure, c’est qu’il y a détournement d’un modèle de gestion du pouvoir à des fins personnelles. L’érection d’un Sujet démiurgique, tout-puissant assurant sa sécurité personnelle au frais de l’Etat.

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Docteur Youssouf Maïga Moussa
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